Une journée belle et ensoleillée, la petite Baek Lilie s'était levée de bonne humeur. Elle dévalait les escaliers et allait préparer le petit-déjeuner que je lui avais préparé, aujourd'hui personne ne travaillait. Notre petite famille s'était levée de bonne humeur, malgré que nous étions à peine deux dans l'appartement rien ne nous empêchait d'être heureux. La petite Lilie commença à scruter un album photo. L'album photo que nous avions gardés en souvenir de notre passé et de ce que nous avions perdu. Ma petite soeur avait toujours sa petite peluche avec elle, à l'époque nous n'étions pas très riche mais nous étions bien heureux. J'étais un homme bien comblé par les sourires des membres de ma famille. Cette peluche aussi petite que ma main était le porte bonheur de Lilie. Malgré son âge elle s'amusait toujours à jouer avec et à lui parler. Nous regardions tous les trois accompagnés d'une tasse de chocolat chaud, l'album photo qui recueillait beaucoup de souvenirs. Je passais mon bras autour de l'épaule de cette dernière et regardais avec le sourire les photos que nous avions. Lilie contait alors notre histoire à sa petite peluche comme si nous vivions dans un conte de fée. Elle commençait alors l'histoire.

Cette dernière racontait la fameuse histoire de la famille Baek. J'étais le premier à être sorti d'entre les jambes de ma mère et c'était déjà bien drôle. J'avais une petite vie tout à fait normal, je n'étais pas né avec une cuillère en or dans la bouche malheureusement. Né sous le de Jason, mon nom qui n'était pas du tout coréen sortait des folies de ma pauvre mère. Elle adorait les noms américains comme cela et elle trouvait que c'était bien classe de s'appeler comme ça. J'avais bien de la chance je n'éprouvais aucune haine contre mon prénom. Dès mon plus jeune âge alors que Lilie n'était même pas encore née mais qui connaissait bien ma petite vie car je lui racontais toujours tout. J'étais quelqu'un d'assez séducteur j'aimais bien regarder les filles et abuser de mon charme. J'étais vraiment mignon et beau et tout le monde craquaient pour ma petite tête d'ange. Je ne l'étais pas vraiment à cette époque. Quelqu'un d'assez manipulateur et séducteur seulement, je n'étais pas méchant au contraire. Les mères enviaient mes parents et les filles de la primaire me poursuivaient telle des groupies. Qu'est-ce que j'en pouvais j'étais beau c'était tout. Là je commençais a avoir envie d'apprendre la musique, les notes des musiques m'envoûtaient. J'étais heureux car j'aimais le doux son de la guitare ou du piano. Certains chanteurs m'éblouissaient je voulais m'approprier leurs voix. D'ailleurs je ne savais pas de quoi j'étais capable quand je chantais, je n'aimais pas trop chanter à ce moment-là. Je ne pensais pas que j'étais quelqu'un avec une voix magnifique et charismatique. Je voulais avoir de bonnes cordes vocales que je pouvais exploiter. Mes parents m'avaient offert des cours de guitare et de chant après une longue année de dur labeur. Du travail à la maison et du travail à l'école. Si je travaillais dur je pouvais obtenir ce que je voulais, je pouvais enfin souffler normalement et pouvoir me faire plaisir.

Pendant plusieurs années je pouvais m'exercer et c'était bien la première fois que je m'entendais chanter. Je m'impressionnais moi-même. J'avais découvert que ma voix était magnifique et que j'avais de très bonnes cordes vocales, du moins c'était mes professeurs qui m'avaient dit ça. Je n'avais pas encore la bonne oreille pour percevoir les sons lors d'une chanson, je n'étais pas parfait comme on disait. Lilie tournait les pages, la partie de la petite enfance heureuse commençait à être feuilleter. Nous tombions même sur des photos de moi quand j'embrassais une demoiselle. J'étais si jeune et inconscient avant. Si je comptais bien j'avais déjà eu plus deux vingt petites-amies jusqu'à mes 15 ans. C'était à l'âge où j'avais arrêté de sortir avec les filles. Au final, je me rendais compte que je n'étais jamais tombé amoureux de ma vie et correctement. Je n'étais pas pervers ni obsédé des beaux corps de mannequin loin de là. J'aimais simplement avoir des câlins de quelqu'un et je trouvais ça drôle d'embrasser des filles mais ce n'était qu'affectif après tout. Il fallait croire que j'étais seulement en manque d'affection. De plus, il fallait bien que je satisfisse les filles qui me poursuivaient, c'était fatiguant de courir dans tous les sens. En plus de ça certains garçons étaient jaloux de moi et d'autres ne faisaient que m'embêter. Heureusement que les filles pouvaient s'occuper de moi. Je n'étais pas très bagarreur quand j'étais petite, j'étais presque en train de devenir indépendant aux filles.

Puis nous feuilletons les pages en nous remémorant les bons souvenirs de notre enfance, même de la naissance de Lilie. Je me souvenais de ce jour comme si c'était hier, j'étais vraiment heureux. Je ne serais plus seul dans cette maison et je m'en fichais un peu que les parents s'occupaient plus de moi qu'elle. Je ne voulais plus être dépendant d'eux et je pouvais bien m'occuper de moi-même. Malgré nos petites disputes, je l'aimais beaucoup ma petite soeur. Enfin nous tombions sur un bout de journal, ce fameux bout n'était que source de mauvais souvenirs. Malgré tout nous l'avions gardé et découper pour se souvenir de nos parents. Je ne me souvenais même plus des derniers mots que j'avais dit à mes parents. Je pouvais me sentir un peu coupable d'avoir été aussi désobéissant lorsqu'ils étaient encore vivants. Nos sourires s'étaient estompés nous ne faisions que regarder en lisant le petit texte sous la photo. Il a été écrit un grand article sur la mort de deux personnes. Comment ils étaient morts ? Ils étaient allés tous les deux aller à la banque pour récupérer de l'argent ou faire je ne sais quoi mais ça on s'en fichait royalement. Un voleur armé a voulu dérober l'argent que ma mère avait en main mais mon père avait essayé de protéger sa femme qu'elle aimait tant. Elle se débattait pour garder l'argent, je ne savais pas à quoi servait exactement cet argent. Mais avec la folie et les débattements du jeune couple le voleur avait appuyé sur la gâchette et le coup de feu retentit engendrant la mort du jeune couple. Quelques larmes pouvaient commencer à couler sur ma joue mais je voyais que ma petite soeur glissait sa main pour se nouer à la mienne. Nous devions rester forts aux évènements du passé. C'était bien à cause de ça que j'avais décidé d'arrêter de m'amuser avec les filles. Père avait protégé la femme qu'il aimait tant au péril de sa vie et ils étaient morts ensemble. J'étais vraiment ému à ce moment-là surement dû au passage très bien décrit du rédacteur.

Puis il y avait maintenant les photos de notre départ dans l'orphelinat, sur toutes les photos nous ne pouvions plus sourire. Notre visage plein de fraicheur avait disparut comme si le monde avait décidé de s'écrouler devant nos yeux. Mais le plus dur avait été pour Lilie si jeune elle avait perdu ses parents, je me devais de l'a protégé au péril de ma vie moi aussi. Lilie était la fille que j'aimais le plus au monde, si un jour je devais finir par me marié c'était sûr que je l'aimerais bien moins que ma Lilie. Il faudra que je trouve la demoiselle qui comprendra ça. Pendant plusieurs années j'avais du résister, beaucoup de familles voulaient m'emmener. Mais le seul fait de ne plus voir ma petite soeur pouvait me tuer, je m'enfuyais avec elle et errait dans les rues. Ou bien je commençais à utiliser la violence pour me débattre. Le seul mots que je trouvais à leur dire pour les empêcher était : « Jamais, je ne me séparerais jamais de ma petite soeur. ». C'était ça l'amour entre frère et soeur. Inséparables nous étions, plusieurs années nous nous débattions. Ma petite soeur fut choisit à plusieurs reprises mais des gouttes d'eau égermaient de son œil à chaque fois et elle criait toujours mon nom. Je me devais de la sauver. Pendant plusieurs années j'avais dû me faire frapper par des gardes car je refusais de me faire adopter par leurs familles. C'était comme si j'avais été battu alors avec le temps j'étais devenu assez résistant aux coups.

J'avais pu finir mes études normalement et je commençais à avoir des boulots en cachette, ma petite soeur gardait le secret. Je lui avais promis qu'un jour on quittera cet endroit pour vivre ensemble. Lorsqu'un jour j'étais à peine âgé de dix-neuf ans que je pouvais m'acheter un appartement avec tout ce que nous avions besoin pour vivre. Pendant plusieurs années j'avais pleins de boulots pour gagner ma vie et envoyer ma petite soeur dans une école pour qu'elle puisse finir ses études. Plus tard elle pouvait m'aider à gagner de l'argent mais ce n'était pas le cas pour l'instant. Dès le début j'avais eu du mal à travailler mais avec le temps j'avais pu m'y faire et c'était devenu une habitude d'être fatigué et épuisé à cause du travail de tous les jours. Je n'étudiais plus mais j'avais fini le lycée normalement. Par chance la musique ne me quittait pas elle, j'avais vendu ma guitare pour pouvoir compléter l'argent pour l'appartement. Mais maintenant que je pouvais me faire plaisir, je pouvais m'acheter une belle guitare pour pouvoir m'exercer à nouveau. Le chant ne pouvait pas partir comme ça, heureusement, je m'entraînais tous les jours et mon seul public était ma petite soeur. Accessoirement le reste des membres de l'orphelinat. Peut-être que j'allais commencer à jouer de la guitare dans la rue mais pour l'instant ce n'était pas mon attention. Je ne voulais pas me montrer encore plus pauvre que je ne l'étais.

Les sourires revenaient peu à peu nous avions toujours un appareil photo. Maintenant il n'y avait que moi et ma petite sur les photos, nos sourires étaient revenus. J'embrassais la tête de ma petite soeur et l'a serrais contre moi. Je débarrassais la table, cette dernière s'en allait dans sa chambre, continuer ses activités. Aujourd'hui j'étais quelqu'un de bien heureux, j'étais serveur dans un café pas très loin de chez moi et je chantais dans les bars avec ma guitare. Je pouvais exercer ma passion pour la musique là-bas c'était vraiment drôle et ce n'était pas du tout fatiguant.