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 Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]

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Lee Young Hee

Lee Young Hee


Pseudo : Mary
Avatar : Su Kyung / Soo Kyung
Messages : 249
I'm a member since : 27/05/2011
Age : 33
Mood : calm

Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Empty
MessageSujet: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 20:57


Lee Young Hee;
featuring. Su Kyung / Soo Kyung.

Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Fark39
(c) icon: mary @ lj.
nom&prénom. Lee Young Hee.
âge. 20.
nationalité. coréenne.
emploi. assistante stagiaire de la directrice de compagne de sa mère & étudiante en sciences politique ; 2nd année.
finances. assez élevé du au salaire de sa mère, politicienne.
situation. célibataire.
familly. sa mère, ses grands parents paternels.
caractère. Droite- Franche - Manipulatrice - Gentille - Loyale - Rancunière - Colérique - Calme - Lunatique .
personnage&conte. (ne remplir que si c'est un personnage!)
groupe. citizens.


this is my life. Il existe sur terre des endroits où certaines personnes détestent mettre les pieds comme si on avait l’impression de perdre une partie de son âme si on avait le malheur d’y poser un pied. Oui comme si on entrait en enfer et que la porte se refermait derrière nous pour nous tenir prisonnière de son emprise. Impossible de lutter contre ce sentiment de crainte, de frayeur mêlée à cette envie de pleurer à la limite de la suffocation tellement on est prit au piège. Pourtant ce genre de réaction n’est pas dans la nature de la jeune femme qui se tient devant cette pierre tombale alors que des dizaines de gouttes d’eau de pluie s’abattent sur elle tandis qu’elle fixe qu’un point en particulier : l’inscription faite sur cette pierre. Ce nom ne lui ai pas étranger, tout comme les deux dates qui y sont apposées. Ce nom ? Celui de son père, un homme exemplaire, aimant, droit et fier. Voila ce que la plupart des personnes pourraient dire au sujet de cet homme qui reposent désormais sous ses pieds. Une personne à qui ils rendront parfois hommage pour petit à petit l’effacer de leur mémoire comme s’ils considéraient qu’ils avaient fait assez longtemps leur deuil. N’est ce pas dans la logique de la vie ? Chaque jour, nous faisons des rencontres, lions notre vie à celle d’autres dans le but de créer des liens, de partager des moments plus ou moins tristes. Puis la vie nous mène loin les uns des autres en nous incitant à créer de nouveaux liens avec de nouvelles personnes, comme si la vie n’était au fond que faite de rencontres et d’adieux. L’homme qui désormais git sous ses pieds avait l’habitude de dire que c’était la réalité de la vie et qu’on n’y pouvait rien. Il disait qu’il fallait qu’importe notre crainte de l’avenir, profiter du mieux qu’on le pouvait de ses moments de joies et tenter d’oublier les tristes pour ne garder que de bons souvenirs. Fuir, selon ses critères ne servaient à rien si ce n’est de rendre notre vie plus faible, plus fragile. Si elle est la jeune femme qu’elle est actuellement, c’est à cet homme qu’elle le doit même si elle est persuadée que celui-ci serait déçu de voir à quel point, elle s’est montrée faible ses quelques derniers mois.

Sans un mot, elle s’agenouille face à la tombe et touche du bout des doigts les mots gravés en lettres d’or dans la roche alors que son regard ne cesse de les regarder. Son père n’était pas n’importe quel homme après tout. Un militaire de métier. Quelqu’un qui croyait dur comme de la pierre à la beauté de son pays et qu’il le servait avec une loyauté sans faille. D’ailleurs sa mère n’arrêtait jamais de lui dire qu’en réalité elle n’était que la maitresse de son père et que sa femme c’était leur pays. Elle avait toujours rit à cette remarque tout comme son père à l’époque. Un faible sourire apparut sur ses lèvres alors que raisonnait dans sa tête le souvenir du rire de l’homme qu’elle chérissait plus que tout. Son père n’avait pas été que ça à ses yeux, non il était bien plus : un ami, son meilleur ami plus exactement. Elle, enfant unique, union d’un couple follement éprit l’un de l’autre avait eu la chance de vivre une vie de joie et de bonheur auprès de ses géniteurs. Aucun cri, aucune dispute trop violente qui pouvait impliquer un quelconque problème profond dans leur couple. Oui son train quotidien avait toujours été calme.

Elle avait été chérie, dorlotée comme une princesse même si plus les années qui passées, faisaient d’elle un parfait prince. Si vous vous attendiez à une fille à papa, obtenant toujours ce qu’elle veut dans la vie par un simple sourire, vous faites mauvaise route. Son père bien que très occupé par son rôle de général dans l’armée coréenne, à toujours fait en sorte d’être présent pour sa fille. Il lui a apprit à se forger un caractère digne d’un militaire, voir d’un homme. Autant vous dire que ce n’est pas une parfaite fille de bonne famille comme la plupart de ses camarades à son université. Dire que c’est une fille de bonne famille serait un mensonge car quoiqu’on souhaite vraiment se dire…En fait c’est limite un garçon. Tout dans son attitude le montre : un esprit fort d’indépendance, anticonformiste jusqu’au bout de ongles, un franc parlé digne d’un homme politique. Elle fait toujours forte impression lorsqu’elle décide d’ouvrir sa bouche, surtout que la voix de la jeune fille est assez grave, due à une habitude de fumer depuis qu’elle à quinze ans. A vrai dire si la jeune fille n’avait pas une longue chevelure digne d’une princesse mais possédait bien des cheveux courts, on pourrait parfaitement la prendre pour un garçon et elle ne risquerait pas de contredire ces dires.

Le fait d’être une femme avait toujours été un mystère pour elle, cela pour diverses raisons. D’une elle n’avait jamais eu de penchants particulier pour ce qui intéressait les filles en général, que ce soit le maquillage, les habits, le prince charmant. En gros, elle ne mangeait pas de ce pain là et préférait largement allait courir avec les garçons, faire des bêtises et jouer au base-ball avec eux. Un sport qui est encore aujourd’hui une de ses plus grandes passions. Une passion qu’elle partageait encore il y a peu avec son père. Ils ne rataient d’ailleurs jamais aucun match de l’équipe du pays et était souvent capable de faire un voyage rien que pour assister à un match.

Cependant cette passion pour des activités de garçons ne semblait pas plaire à sa tendre mère qui pour contrôler son caractère si ferme et affirmé d’un parfait garçon, prit la décision de l’inscrire à des cours de dance classique. Selon elle, le côté stricte de la discipline devrait avoir un effet positif sur la jeune fille qu’elle était bien trop indisciplinée. Pour suivre gentiment les ordres de sa mère, elle avait consentie à se rendre à ses cours de gonzesse, comme elle les nommait si bien. Bien entendu, son père avait eu un gros impact sur le fait qu’elle avait finir par accepter…En fait, c’était le seul sur terre qui pouvait lui donner des ordres sans qu’elle ne ressente cette folle envie de se rebeller, de contredire cette autorité comme si au fond elle avait un problème avec les personnes qui voulaient influencer sur sa façon d’être. Difficile à imaginer de la part de la digne fille d’un chef militaire et pourtant c’était tout à fait ça et cela l’est toujours. De là à dire qu’elle était anticonformiste, c’était autre chose. Elle ne manquait jamais de respect avec quiconque mais n’hésitait jamais à donner son point de vue. Son père lui avait toujours dit qu’elle devait toujours être en accord avec elle-même et ne se préoccupait que du point de vue qu’elle pouvait avoir d’elle-même. Que les bonnes personnes sauraient apprécier sa vraie personnalité et l’aimait telle qu’elle était. Encore aujourd’hui, elle croit en ses mots et s’en est même devenue sa façon de pensée. Quoiqu’il arrive, elle devait rester fidèle à elle-même. Respecte-toi et les autres suivront. C’est surement pour ça qu’elle se moque des gens qui ne peuvent pas se la voir, qui crachent sur son dos et la dédaignent du regard. Ils ne sont rien pour elle, après tout… alors pourquoi s’embarrassé de leur point de vue ? ça sert tristement à rien.

Ce jour là, malgré ce qu’elle avait pensé, ce qu’elle croyait…Surement persuader que ça devait être du genre totalement gnangnan, elle avait du reconnaitre que les sunbaes du cours avait la classe. Bien plus qu’elle ne l’avait imaginé. Elle se rappelait des étoiles qui étaient apparues dans son regard lorsqu’elle avait vu leurs figures et un certain respect et admiration prendre possession de son cœur. Qui pourrait croire que le garçon manqué qu’elle était à l’époque allait se passionner pour un sport si féminin ? Surement pas elle mais pourtant oui ce jour là, elle était tombée amoureuse de cette discipline. En digne fille passionnée, elle s’était investie à fond dans son entrainement, ne ratant aucun entrainement comme si c’était devenu quelque chose de primordial à son équilibre. Elle voulait absolument être capable de faire les mêmes figures que les sunbaes qui l’avaient incité à s’y mettre. C’est à ce moment là qu’elle se rapprocha d’une de ses camarades, Shin Na Yung, une fille de son âge qui se trouvait être une de ses camarades de classe. Dur à croire mais elles ne s’étaient jamais adressées la parole avant ce jour là et en fait Young Hee ne savait même pas qu’elles étaient dans la même classe.

D’ailleurs elle se rappelait encore aujourd’hui de l’expression que celle-ci avait eue lorsqu’elle lui avait demandé son nom avec une spontanéité déconcertante. Il semblait que sans le vouloir réellement, elle l’avait blessée. Il suffisait juste de voir le regard triste qu’elle avait eu malgré le sourire amical et doux qu’elle lui avait lancé en répondant à sa question. C’était étrange mais pour la première fois de sa vie, elle s’était sentie triste d’avoir heurté une personne. Elle s’était excusée aussitôt et s’était sentie également triste, embarrassée. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Na Yung était une fille dans tout le sens du mot : coquète, gentille, aimable, souriante, fragile également. Elle devint rapidement la seule amie fille qu’elle avait dans son groupe d’amis. La seule qu’elle acceptait à ses côtés et qu’elle chérissait comme un joyau précieux qu’il ne fallait surtout pas toucher aux risques de recevoir ses foudres. Elle avait toujours pensé que c’était le fait que seule Na Yung était au courant qu’elle suivait des cours de danse classique qui faisait qu’elle avait l’impression d’être une personne totalement différente à d’habitude. Il était vrai qu’avec elle, elle devenait plus tendre, souriante, plus protectrice et bien moins casse cou. Auprès d’elle, elle révélait la part de féminité qu’elle avait toujours prit l’habitude de camoufler ou peut être était-ce pour une raison différente ? A cette époque, elle n’avait aucune raison de penser qu’il y avait une raison bien plus profonde à son affection pour Na Yung.

Pendant de longues années, Na Yung fut sa meilleure amie, la personne à qui elle tenait autant qu’à son père. A vrai dire tout comme son paternel, la jeune fille était indispensable à son équilibre. Lorsqu’elle ne l’avait pas à ses côtés, elle avait l’impression qu’elle était incomplète, qu’il lui manquait quelque chose…C’est bien plus tard qu’elle comprit les réelles raisons de ce fait : elle l’aimait comme un homme pouvait désirer une femme…Seulement elle savait que ce n’était pas naturel qu’elle puisse éprouver du désir charnel pour une personne de son sexe. A ce moment là, elle trouva encore plus injuste le fait qu’elle était, au fond malgré ce qu’elle disait qu’une femme et qu’elle n’avait aucune chance pour prendre possession du cœur de la jeune fille. Na Yung lui avait tant parlé de l’image qu’elle se faisait de son prince charmant, de la vie qu’elle s’imaginait à ses côtés. Comment pouvait-elle accepter le fait de révéler ses sentiments alors qu’elle était certaine qu’elle allait la perdre pour toujours ? Même si c’était difficile pour elle, due à son caractère et son côté franc, elle garda le secret quelques années et continue encore de le cacher même si sa crainte s’est concrétisée.

Cela fait désormais plus de quatre mois que la jeune femme ne lui adresse plus la parole. Il faut dire qu’elle est toujours allaitée depuis ce terrible accident. Un terrible accident qu’elle aurait souhaité de tout son cœur qu’il n’arrive jamais. Ce soir là, toutes les deux revenaient de leur cours de danse comme à leur habitude. Elles avaient passées toute leur journée à s’entrainer en vue du gala du mois qui arrivait. Elles étaient d’ailleurs en train d’en parler lorsqu’elles avaient remarquées qu’elles se faisaient suivre par des personnes louches. Young Hee n’avait pas attendue plus longtemps et avait agrippé le poignet de la jeune fille en lui disant de courir aussi vite qu’elle le pouvait. Ce qu’elle ne savait pas c’est qu’en réalité, les hommes en question en avaient après elle et uniquement elle. Au détour d’une rue, elle avait incité la jeune fille à se diriger vers un endroit sur, tandis qu’elle faisait diversion. Elles s’étaient donc séparées partant chacune de leur côté. Étant donné qu’elle était partie vers un endroit fréquentée, elle était persuadée que tout irait bien pour Na Yung, ce qu’elle n’avait pas vu c’est qu’un des poursuivants l’avait poursuivie. Après une course effrénée dans les rues de la capitale, elle avait fini par les semer et elle s’était sentie rassurée. Un soulagement qui fut de courte durée lorsqu’en appelant Na Yung, elle était tombée sur Kyang Ni, le frère de la jeune fille. En un seul mot, elle avait comprit ce qu’il s’était passé et elle s’était précipitée à l’hôpital sans chercher à vouloir en savoir plus.

La seule chose qu’elle espérait c’est qu’elle n’avait rien eu de mal mais un seul échange de regard avec le frère de la jeune femme, lui avait fait craindre le pire. C’était tremblante qu’elle s’était engagée dans la pièce, ne sachant toujours pas ce qu’il s’était réellement passé. Lorsqu’elle avait vu qu’elle portait une veste sur ses épaules qu’elle tenait fermement dans ses mains serrée contre elle, tremblante de tout son corps, craignant tout geste de l’infirmier qui lui portait des soins, qu’elle avait tout comprit. Elle était restée figée, ne sachant pas vraiment ce qu’elle devait faire. Devait-elle lui dire quelque chose ? Faire quelque chose ? Pour la première fois, elle ne savait vraiment pas ce qu’elle devait faire. Alors elle était restée là, pantelante, presque inerte lorsque la jeune fille avait fini par réagir à sa présence. Un seul regard de sa part lui glaça le sang. Elle n’avait jamais vu un tel regard noir dans les prunelles brunes de sa meilleure amie, elle qui était si douce, si souriante, si fragile…A ce moment là, elle n’était plus la personne qu’elle connaissait. Elle lui balança tout d’une traite, ce qui s’était passé, ce qui lui était arrivée par SA faute à elle. C’était elle, la proie de cet attentat. Des extrémistes qui avaient une dent contre les actions de sa mère et qui voulait leur faire payer en faisant peur à leur fille, c'est-à-dire elle. Le ton qu’elle avait employé alors qu’elle s’exprimait était sombre, presque sec. Puis la sentence la frappa de plein fouet. Elle souhaitait qu’elle disparaisse à tout jamais de sa vie. Elle voulait qu’elle oublie qu’elles avaient été amies et qu’elles redeviennent de parfaites étrangères. La sentence eut du mal à passer, elle avait même un gout amer mais comme d’habitude elle resta stoïque, ne montra limite aucune expression quelques secondes. Elle était secouée par la décision de son amie, avait l’impression qu’on lui arrachait le cœur et du se mordre les lèvres pour ne pas verser une larme. Si elle était sure d’elle et que c’était ce qu’elle voulait réellement, elle n’avait plus qu’a s’exécuter…Elle avait seulement murmuré un « Très bien, je comprends. Désolée que tu aies été mêlée à tout ça. Vraiment désolée… ». Elle s’était seulement inclinée et avait quitté la pièce la tête haute comme son père lui avait apprit à le faire. Bien sur tout ceci n’était qu’une façade…si les personnes imaginaient qu’en réalité son cœur saignait à ce moment là…Elle s’était calée dans un coin tranquille et avait finit par s’écrouler en larmes, se maudissant de pleurer…De ne pas être assez forte…Mais elle se promit de se reprendre en main. Elle le devait, elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle garde la face et surtout qu’elle reprenne du poil de la bête. Oui il fallait absolument qu’elle se ressaisisse, c’était capital…

Elle n’avait pleuré que ce jour là, avait fait en sorte d’oublier tout lien qu’elle avait eu avec Na Yung. Elle enferma les photographies de celle-ci dans une boite, arrêta la danse classique pour éviter qu’elle n’ait à la revoir et failli même quitter son université pour être sure de ne pas la revoir. Si celle-ci ne souhaitait plus la voir, en tant qu’ex amie, elle devait s’exécuter et puis en toute franchise être dans la même école, la même classe que celle qu’elle aimait, celle qui la détestait maintenant, ça lui brisait le cœur. Seulement son père était intervenu à temps avant qu’elle ne fasse sa lettre de démission, en revenant en coup de vent lorsque ses parents leur avaient parlé de l’intention de leur petite fille. Il découvrit donc toute l’histoire à ce moment là et tenta de la raisonner, lui affirmant qu’il était persuadé qu’elle était assez forte pour supporter tout ça et qu’il était persuadé que Na Yung reviendrait vers elle. Cependant jusqu’à ce jour, elle devait faire avec la situation et ne surtout pas la fuir, que ce n’était pas ainsi qu’il l’avait éduqué. Un électrochoc qui a eu son effet puisqu’elle abandonna l’idée de partir. Non, elle n’était pas faible, quoiqu’il arriverait elle garderait la tête haute en restant fidèle à elle-même. Satisfait du résultat, il l’embrassa tendrement sur le front et reparti comme il était venu. Son père avait tendance à en faire qu’à sa tête lorsqu’il s’agissait de sa fille. Il n’hésitait pas à quitter une réunion, à s’éclipser quelques heures de sa base et ce même s’il était sur le point de partir en mission. Lorsqu’il l’avait quitté ce jour là, Young Hee l’avait remercié et lui avait dit qu’elle l’aimait et qu’elle était fier de lui et qu’elle espérait un jour se montrer digne d’être sa fille. Il lui avait sourit et fait un clin d’œil en lui disant qu’il était déjà assez fier d’elle comme ça. Qu’elle n’était pas un robot et que oui, tout comme lui, elle avait des sentiments humains. Il ajouta que pour elle, il serait toujours là pour elle et la remettre sur la bonne voie, comme un bon père. Cette conversation fut la dernière qu’elle avait eu avec son père, ce qu’à l’époque ni lui, ni elle ne le savait. Il partait en mission à l’étranger, dans une région en guerre et il devait s’occuper de la sécurité des civils. En tout cas, c’était ce qu’il avait consenti à lui dire avant de partir.

Une semaine plus tard, jour pour jour alors qu’elle rentrait des cours, elle avait découvert sa mère dans le salon. Ça ne sous-entendait pas que c’était inhabituel qu’elle soit à la maison bien qu’elle ait toujours un emploi du temps vraiment chargé, mais la veille, elle lui avait dit qu’elle partait en province pour rencontrer les villageois. Cela rendait donc sa présence dans la maison encore plus étonnante alors que ses attachés de communication étaient collés à leurs téléphones et s’étaient éclipsés à son entrée dans la pièce. Il fallait croire qu’elle devait avoir une sixième sens très développé car encore une fois, elle n’avait pas eu besoin qu’on lui explique clairement la situation, elle avait tout comprit. Pourtant l’idée qu’elle avait en tête, elle la refusait d’emblée mais il n’y avait que celle là qui avait un sens. Alors qu’elle commençait déjà à se mordre les lèvres, elle avait murmuré : « C’est papa, c’est ça ? ». Il avait juste suffit qu’elle fixe le regard sur le point de craquer de sa mère pour comprendre qu’elle avait vu juste. Sans un mot, elle était sortie de la pièce et avait enfourché sa moto en prenant la direction de leur endroit à eu, loin de la capitale. Arrivée là bas, elle s’était seulement mise à hurler avant de continuer encore et encore de se faire du mal pour ne pas pleurer. Non, elle ne devait pas pleurer, il ne l’aurait pas voulu. Il était mort au combat, avait servi fièrement son pays. Elle était persuadée qu’il était fier de lui et qu’il avait accepté sa mort. Elle devait donc être aussi forte pour être fière de lui et d’être contente pour lui, lui le chef d’armée engagé dans son combat. Mais c’était trop lui demander ou du moins à cet instant précis, alors petit à petit, elle avait laissé ses larmes coulées sur sa joue alors qu’elle se retenait désormais de hurler. Elle resta sur la plage de longues heures à humer l’air frais de la soirée qui s’était désormais installée. Lorsqu’elle s’était sentie mieux, elle était rentré chez elle et s’était assisse en face de sa mère, les yeux rouges d’avoir pleurés mais bien et bien secs désormais.

« Je refuse de me rendre à son enterrement. » Avait-elle tout simplement murmuré avant de se relever de nouveau pour se rendre dans sa chambre.

Non, elle pouvait se faire à l’idée qu’il était désormais mort pour sa patrie, mais elle refusait de voir son corps, d’entendre parler de lui. Du moins pour le moment, c’était trop lui en demander. Sa mère respecta son choix et ne l’obligea pas à faire bonne figure. Elle comprenait ce qu’elle ressentait puisqu’elle-même ne le voulait pas, mais c’était son poste en tant que membre du gouvernement d’y être, tout comme son rôle en tant que femme d’un militaire d’y être pour recevoir les honneurs de son époux. Elle n’a donc pas assisté aux funérailles de son père sans pour autant rester chez elle. Ce jour là, elle en profita pour faire le même tatouage que son père avait sur son bras. Le symbole qui avait fait de lui un militaire hors pair, un qui l’avait rendu toujours fière de lui, celui du drapeau de l’armée de son pays. En faisant ce signe, elle voulait marquer comme au fer chaud, sa lâcheté. Car oui, elle se trouvait lâche, faible de ne pas assister à l’enterrement de son père comme un digne fils qu’elle était.

Cela fait désormais trois mois que son père est décédé, trois longs mois durant lesquels elle n’avait toujours pas trouvé la force de venir se recueillir sur sa tombe, incapable de se résoudre réellement à l’idée que plus jamais son père ne serait. C’est peut être pour ça qu’elle est si émue, aujourd’hui devant la tombe de son père. C’est la première fois qu’elle se retrouve face à elle et il faut croire que le ciel est clément avec elle, car elle lui offre de la pluie. De la pluie qui permet d’effacer les traces de ses larmes alors que son regard et ses doigts frôlent la roche où sont inscrits les noms et prénoms de son père. Après une longue respiration, elle se relève enfin pour se mettre droite comme un piquet en prenant soin de faire un signe militaire parfait. Un acte qu’elle aurait du faire le jour où il avait été mit en terre, ce qu’elle n’avait pas été capable de faire. Désormais elle considère qu’elle a fait son deuil de son passé, de son autre soi. Fini désormais d’être triste ou de pleurer, elle a décidé de reprendre sa vie en main et de rester fidèle à elle-même. A partir d’aujourd’hui, c’est la Youngie d’autrement qui prend le dessus. Fini la danse classique, fini le côté féminin de sa personnalité. Elle compte bien devenir une véritable tomboy jusqu’aux bouts des ongles pour de bon. A partir d’aujourd’hui, elle se mettra à fond dans les sports de combats : l’Aïkido, l’Escrime et le Judo, des sports qu’elle avait l’habitude d’exercer avec son père. En se mettant à fond dans le sport, elle pense qu’elle sera plus à même de retrouver la vraie youngie qu’elle était plus jeune.

Du moins c’était ce qu’elle pensait faire, cherchant à marcher dans les traces de son père mais lorsqu’elle a vue sa mère la suppliait de ne pas s’enrouler à la fin de sa scolarité lycéenne, qu’elle ne risquait surement pas de supporter l’idée de la perdre à son tour, elle a finalement prise la décision de se concentrer sur la politique comme sa mère et elle étudie la science politique. Elle souhaite désormais avoir les cartes en main nécessaires pour s’imposer, car elle a comprit que dans la vie seule deux options se présente devant toi : soit tu marches la tête haute et fière soit tu crèves, tout simplement.
Nom Personnage Joué;

Behind Da Computer.
    pseudo. mary.
    âge. 23 ans.
    avis sur ouat. j'adore l'idée du contexte, bien que je joue qu'un citizens.
    comment es-tu arrivé ici. hm quelqu'un me l'a dit o/.
    &ce monde est ? validé par amy. (a)



Dernière édition par Lee Young Hee le Ven 27 Mai - 21:00, édité 1 fois
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Kim Na Rah

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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 20:59

Bienvenue chère Mary (:
Le code est bon, je valide.
Et si jamais tu as des questions, n'hésite pas ♥
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Park Mylène

Park Mylène


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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:00

MARYYYYY. vous ici, chère enfant.
un lien, un lien. \o.
sur ce, je te souhaite la bienvenue en ces lieux. et si y a un souci, tu peux venir nous crier dessus. (:

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Yang Blake

Yang Blake


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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:03

Bienvenue ma belle mary ♥
Si jamais tu as un problèmes n'hésites pas à nous contacter (:
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Lee Young Hee

Lee Young Hee


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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:11

milie ; merci d'avoir validé le code ainsi que le bienvenue *w*.
Je pense que j'ai compris le principal, au pire je sais qui embêter *w* *suivez mon regard *pan**
Ash ; un lien mais avec plaisir *w* et merci de l'accueil.
MA MICHIYO D'AMOUR *w* ; Merci de l'accueil bien entendu beau jeune homme ♥ *pan*

Sinon il me semble que tout est bon, ça faisait longtemps que je le prévoyais et désolée si c'est long mais peut être que je risque de faire un scénario, pas de comte par contre, si c'est possible ? e.e

Fiche terminée donc *w*.
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cinderella fonda

Moon Amy

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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:18

maryyy. :D ♥ bienvenuuuue!
ta fiche sera bientôt validée donc. o/
et j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous! ;)
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Walter D.

Walter D.


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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:23


Congrats!
Félicitations, te voilà validé! Maintenant que tu as été placé dans ta belle couleur verte de citizens, tu peux poster où tu en as envie! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'un de admins ou à aller voir la f.a.q pour avoir une réponse. Viens ici pour demander un logement, histoire de ne pas rester à la rue. Pour demander des liens aux autres membres, viens faire un tour dans cette section.

Te voilà au courant de tout maintenant! Va, cher petit membre, mais ne fais pas de bêtises! Et n'hésite pas à te connecter dans la chatbox pour apprendre à connaître les autres, si ce n'est pas déjà fait! (:

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MessageSujet: Re: Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini]   Lee Young Hee ~ The Long Walk of my life beggin [fini] Icon_minitime

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