once upon a time
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 When fate takes you so far from home.

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Nam Hee Ji

Nam Hee Ji


Pseudo : Tsubasa~
Avatar : Yoon Eun Hye.
Messages : 15
I'm a member since : 30/05/2011
Mood : Lost in translation.

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MessageSujet: When fate takes you so far from home.   When fate takes you so far from home. Icon_minitimeMer 1 Juin - 20:29



FATE LEADS YOU AT NIGHT.



« OÙ QUE TU SOIS, JE T’ENTENDS. OÙ QUE TU SOIS, JE T'ATTENDS. »

M
arche pour prouver que tu existes. Marche pour te perdre. Marche pour te retrouver. Marche pour oublier. Marche pour disparaître. Marche pour ta vie. Marche pour ta mort. Marche pour trouver le pourquoi de ton existence. Marche et ne t'arrêtes pas avant de l'avoir trouvé. Marche à travers la ville, à travers le jour, à travers nuit. Marche à travers la cité silencieuse comme le fond de l'océan. Marche en écoutant cette voix distante qui t'appelle. Marche...

Pourquoi toutes ces lumières ? Ces foyers qui semblent si heureux et si unis vus de l'extérieur. Pourquoi cette illusion de bonheur parfait ? Les familles heureuses se ressemblent toutes, les familles malheureuses le sont chacune à leur manière. Elle le savait bien. Aujourd’hui, plus qu’hier, elle en avait conscience. Pourquoi se leurrent-ils ? La vérité blesse mais le mensonge tue. C'est une histoire qui se répète depuis des millénaires. La plus triste et la plus sombre de toutes les histoires jamais contées. La vie est un éternel recommencement. Et toi petite chose perdue au milieu d'une foule d'anonymes sans visage que fais-tu dans ces terres qui ne sont pas les tiennes. Es-tu perdue ? Egarée dans cette ville, mais pas seulement. Ton âme flotte dans un méandre d’incompréhension. Que cherches-tu réellement, le sais-tu ? Ne perd pas ta route, n'égares pas ton cœur sur les sentiers tortueux de la vie.

La petite créature plongée dans sa propre obscurité leva la tête. Bientôt le soleil disparaitrait pour laisser place à une nouvelle nuit. Telle une ombre inconnue Hee Ji longeait les murs, observant l'effervescence de la ville qui ce soir n’allait sûrement pas dormir. Tant de monde, d'histoires, de liens. Pour l'esprit humain, c’était inimaginable. Mais bien loin de cela nous avions les préoccupations de notre petite créature insignifiante qui tel un courant d'air se faufilait dans les rues de la capitale. Elle pensait. A tout ce qu'elle avait aimé, à tout ce qu'elle avait perdu et à tout ce pourquoi désormais elle fuyait. Doucement, elle sentait sa tristesse rouler le long de ses joues blanches. Il fallait être idiote pour pleurer en publique de cette manière. C’est ce qu’il devait se dire, tous ces gens qui la regardaient. Du moins c’est ce qu’elle pensait. Bien sûr, elle n’avait pas l’air d’une pauvre fille. Bien sûr, le sac de voyage qu’elle portait sur son épaule devait couter le prix d’un salaire moyen. Bien sûr, elle portait des vêtements de luxe. Mais ils ne savaient pas, non. Ils ne savaient pas que pour elle ce temps était sans doute révolu. En s’enfuyant de chez elle ce jour-là, Hee Ji venait de passer de petite princesse choyée à jeune fille sans maison ni ressource. Mais qui s’en préoccupait réellement ? Pour tous ceux qui l’avaient aperçu dans la foule à cet instant, elle ne deviendrait plus qu’un léger souvenir prêt à s’effacer de leur mémoire.

Ses dernières forces lui avaient été extirpées avec violence par de derniers mais longs soubresauts de larmes. Accroupie dans une impasse vide et cachée derrière un grand dépotoir de cartons, n’importe qui aurait sans doute espéré mieux pour se cacher le premier jour de sa fugue. Mais pour l’instant la jeune fille n’en n’avait que faire. La tristesse avait pris le pas sur son cerveau. L’instant d’après, les yeux fermés, elle se sentit tirée dans la profondeur d’un doux sommeil. En espérant que ses rêves lui soient favorables.

Hee Ji avait été soudainement extirpée de son sommeil par des murmures qui lui semblaient alors lointain. Doucement en ouvrant les yeux sont regard avait été surpris par l’obscurité ambiante. Un ciel ne nuit sans fin la surplombait. Combien de temps avait-elle dormi, au juste ? A l’heure qu’il était, elle n’en n’avait pas la moindre idée. L’écho des voix qui l’avaient réveillé se firent plus forte et plus pressante. Ils étaient tout près. De là, où elle était-elle ne les voyait pas mais elle pouvait distinctement percevoir trois timbres très différents. Le premier rauque et monocorde. Le second nasillard. Dans la voix du dernier, il y avait quelque chose totalement différent. De la peur. Masquant le cliquetis de ses talons, elle fit quelque pas en avant en s’accroupissant. Cachées derrière une pile de vieux cartons, elle pouvait les regarder discrètement. Voir sans être vu, c’était le meilleur emplacement. Oui, car elle n’avait surtout rien à envier au pauvre bonhomme maintenu de force contre le mur par les deux autres.

    INCONNU #1▬« On avait dit 300 000 wons pour la drogue la dernière fois. J’ai assez attendu, où est mon argent ?»

Cracha l’homme à la voix rauque à la tête de celui qui semblait pris au piège. Pétrifié par la peur, l’autre bégaya vaguement une réponse :

    INCONNU #2▬« Donne-moi enc-…encore un peu de temps. J-je …je vais te payer… je t’en prie. J’ai u-u-une femme…d-des enfants...»

A la fois terrifiée mais extrêmement intriguée, Hee Ji ne pouvait s’empêcher de penser à quel point cette scène lui rappelait les scénarios des films noirs hollywoodiens. Mais soudain, alors que la pression était à son comble pour la fugueuse, un chat au pelage sombre, se faufila hors d’un carton et sauta sur la jeune fille, lui arrachant alors un petit cri aigu. Tous les regards étaient désormais tournés vers elle.

On venait sauvagement de lui agripper le bras pour la faire sortir des cartons. Celui qui venait de la chasser de sa cachette, se tourna vers la voix rauque.

    INCONNU #3▬« Regardez ce que je viens d’attraper, boss ! C’est une jolie prise vous ne trouvez pas ? ». Fit l’homme de main à la voix détestablement nasillarde en ricanant.

Tandis que le fameux patron tenait encore par le col celui qui lui devait de l’argent, il dévisagea Hee Ji, avait un regard qui en disait long :

    INCONNU #1▬« Oui...très jolie. Vraiment…. »

Il lâcha violemment le pauvre type pour mieux s’approcher de sa nouvelle mais très jolie proie. Tandis que sa main droite lui avait attrapé le visage pour l’observer sous toutes les coutures, sa main gauche s’occupait de la maintenir contre le mur. Il s’approchait dangereusement et elle pouvait sentir son désagréable souffle chaud lui balayer le visage. Mais c’était sans compter sur son homme de main qui interrompit le contact trop intime :

    INCONNU #3▬« Oh, vous avez vu ça, notre petite chérie, ne voyage pas avec n’importe quoi ! »

Le regard de Hee Ji se posa sur son sac de voyage qui portait fièrement le monogramme LV. Elle tenta de se débattre en criant :

    HEE JI ▬« Ne touchez pas à mes affaires ! »

Elle n’y tenait pas pour sa valeur monétaire. C’était plutôt la valeur sentimentale de certains souvenirs qui s’y trouvaient qu’elle tentait de protéger. La demoiselle donna alors un violent coup de coude au gangster qui l’empêchait de bouger. Surpris par ce geste, il recula de quelques pas. Mais un autre événement se produisit avant même qu’il ne puisse réagir :

    INCONNU #3▬« Patron, il se barre ! Il se barre, l’enfoiré ! »

On vit alors la silhouette du pauvre bougre disparaitre au bout de l’impasse.

    INCONNU #1▬« On s’en fout : il dira rien aux flics. En revanche, on ferait mieux de s’occuper de celle-là avant qu’elle nous balance… » Grommela le boss qui n’avait surement pas apprécié d’être repoussé de cette manière.

Que voulait-il dire par « s’occuper de celle-là » ? Une boule d’angoisse naquit soudainement dans sa gorge. Dans un ultime geste de désespoir, elle tenta vainement de s’enfuir, mais fut rattrapée en un instant avant d’être jetée au sol. Malgré l’obscurité ambiante, elle pouvait les voir très clairement : les sourires carnassiers de ses agresseurs.

Et son cri déchira la nuit.


I c o n s (c) crazy_kuroneko&linjae
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MessageSujet: Re: When fate takes you so far from home.   When fate takes you so far from home. Icon_minitimeDim 5 Juin - 11:42

La richesse. C’était certainement ce à quoi tout le monde aspirait. Il n’y avait pas un seul être humain qui ne désirait pas la richesse. L’argent été devenu une valeur primordiale au sein de la société & régulièrement, si l’on ne parvenait pas à obtenir une certaine notoriété aux yeux d’autrui, il était difficile de se faire une place dans le monde actuel, voire impossible. En effet, les hommes se détachaient des personnes n’ayant pas assez de moyens car la société, étant une société de consommation, était dépensière. Elle n’avançait pas sans avoir une once de biens. Un Homme ne pouvait pas réussir dans sa vie professionnelle s’il n’avait pas des relations plutôt bien placées. A présent, tout gravitait autour de l’argent. C’était malheureusement la dure réalité de ce qu’était devenue la vie. Finalement, les personnes se mariaient avec une autre personne, seulement pour l’argent ou alors parce que celle-ci appartenait à son même milieu social. On se basait de plus en plus sur la classe sociale de son prochain & surtout de sa fortune. Il suffisait de voir le nombre d’homicide dont le motif était celle de la luxure, de l’envie d’être riche, d’avoir tout l’héritage de celui que l’on avait tué. Le monde tournait à la dérision & était aveuglé par ce besoin constant d’argent. Dès la naissance, on enseignait à l’enfant que son seul moyen d’être heureux était de devenir fortuné. Très vite les enfants avaient en tête de devenir une idole, ou encore une personne fortement connue dans le monde. Cependant, cette image parfaite de la société, cette utopie, n’était qu’un misérable mirage, ce n’était qu’une chose partielle & éphémère. La plupart des enfants finissait dans une situation précaire, à remplir les étagères des magasins ou encore à passer le balai dans les ruelles. La vie n’était pas aisée & il ne suffisait pas de claquer des doigts pour obtenir ce que l’on désirait, pour être riche. De plus, naître dans une famille bourgeoise était déjà un avantage particulièrement plaisant. Cela était une sorte de ressource. Avoir des parents qui pouvaient offrir de l’argent à son enfant, ce n’était certainement pas anodin & c’était même déjà une place certaine dans un tel monde. Tous les enfants aspiraient à la même chose & surtout, tous les enfants voulaient avoir une vie stable & dans le luxe. Il n’y avait pas un seul enfant qui souhaitait avoir une vie simple, charitable, sans qu’i n’y ait la présence constante de l’argent. C’était la faute de la société qui conditionnait l’enfant à avoir de telles pensées. L’enfant ne pouvait en aucun cas sortir de cette image de sa future vie & même en grandissant, celle-ci était la même. Le seul mot de vocabulaire dont l’humain en avait pleinement conscience & qu’il connaissait sur le bout de ses doigts était « riche ». Mais la vie était loin d’être si simple, un Homme ne pouvait pas devenir subitement riche. L’argent ne se trouvait pas sous des galets, il fallait fournir un dur labeur & surtout, il fallait être fils ou fille de.

Petit, Ji Hyeok avait toujours eu l’ardente envie d’être riche, de vivre dans une maison immense, avec un jardin merveilleux & surtout il désirait fonder une famille qui vivrait confortablement. Cela avait été son plus grand rêve pendant des années. Il en avait rêvé maintes fois mais chaque fois, il retrouvait la réalité. Il aurait préféré vivre dans un continuel rêve pour être certain d’avoir tout ce qu’il voulait. Ji Hyeok savait que la vie en dehors de son sommeil était ardue. N’étant pas un fils particulièrement riche & ayant même une famille qui se déplaçait chaque jour pour ne pas avoir à payer des frais de logement & autres, Ji Hyeok n’avait guère de moyen de s’élever dans la hiérarchie. Au lieu d’augmenter son statut, celui-ci se dénigrait peu à peu. Ji Hyeok aurait pu être un homme particulièrement riche, il aurait pu subvenir à ses besoins sans le moindre souci, mais il ne se doutait pas une seule seconde que son père était un homme très fortuné & qui pouvait lui offrir tout ce qu’il désirait. Il vivait avec sa mère & ce n’était pas forcément tous les jours ka jubilation. Sa mère avait été une femme très paresseuse & c’était à Ji Hyeok se s’occuper de la maison, intégralement. Ji Hyeok avait dû arrêter ses études, pendant un lapse de temps pour pouvoir se nourrir & pour réussir à tenir les nombreuses saisons. Chaque fois qu’il pensait à l’école, il avait un goût amer dans la bouche & un sentiment vif qui était la nostalgie. Ji Hyeok n’avait eu guère de chance dans sa vie & au contraire, au fil des temps, il s’était appauvri. Il s’était éloigné de la société & énormément de personne lui tournait le dos, comme s’il n’était qu’un pitoyable fantôme. Cela lui faisait énormément de peine, mais il devait faire avec & subir les conséquences de sa situation.

Le coréen avait véritablement connu la misère & pendant un long moment, il avait erré dans les rues, à la recherche de nourriture potable. Il passait ses nuits à dormir sur des bancs, ou des morceaux de cartoons ou encore, il cherchait un potentiel refuge plus aisé pour la nuit. Il s’était même construit une sorte de cabanon pendant une longue période, mais un simple coup de vent avait nui à sa merveilleuse construction dont il en avait été fier. Ses vies étaient tristes & il se plongeait à chaque fois dans une léthargie affolante. Il enviait toutes les personnes qui mangeaient correctement, qui dormaient dans un lit, qui avaient une vie simple & heureuse, qui ne manquaient de rien & surtout qui avait un travail stable. Ji Hyeok, lui, son travail avait été de faire les innombrables poubelles surplombant les rues, & c’était tout. Fort heureusement, la chance lui avait souri une fois & lui avait permis d’avoir un appartement. Certes, celui-ci était minable, mais c’était mieux que rien & contrairement au sol dur, un matelas était largement plus doux. Il parvenait enfin à dormir paisiblement & il n’entendait pas les chiens hurlaient la nuit, ni les voitures qui passaient sans cesse, il n’y avait plus de bruit dérangeant là où il habitait & c’était pour son plus grand plaisir. Le coréen n’avait pas un travail fort passionnant & qu’il appréciait forcément, mais c’était déjà une place importante pour sa nouvelle intégration. & puis cela lui permettait de se nourrir, d’arrondir des fins de mois & surtout de payer un logement. Il n’était pas dans un appartement très chic & à vrai dire, il était plus délabré qu’autre chose, mais il s’en contrefichait. Il aimait bien sa petite vie de confort & pour le moment rien, ni personne ne venait troubler son quotidien. Néanmoins, il suffisait parfois d’une simple rencontre pour que toute une vie bascule.

Ce soir encore, Ji Hyeok était parti faire les rues pour essayer de trouver quelques accessoires pour garnir sa décoration, pour tenter de rendre son appartement plus chaleureux. Il n’avait pas assez de moyen pour payer diverses décorations & par conséquent, il surplombait les ruelles à la recherche d’un potentiel trésor. A cette heure tardive, il n’était pas recommandé d’errer dans les rues car il pouvait y avoir à tout moment un danger. Néanmoins, étant un habitué des lieux, Ji Hyeok connaissait parfaitement les recoins qui étaient potentiellement hasardeux & il préférait donc éviter ses endroits hostiles & peu bienveillants. Certes Ji Hyeok n’était pas un homme particulièrement frêle & malgré les apparences, il avait un physique assez plaisant & un torse qui reflétait ses heures à faire du sport. Avançant donc dans la pénombre, il frissonna légèrement pressentant quelque chose de terrible. Il devait certainement se faire des idées. Il était loin des rues où se trouvaient régulièrement les malfrats & autres malveillantes personnes. Ji Hyeok continua donc sa route, l’air innocent, quand brusquement, un cri strident déchira le ciel. La terre sembla trembler sous ce son si inattendu & les oiseaux nichés dans leur arbre s’envolèrent immédiatement. Ji Hyeok aurait pu se croire dans un film d’horreur. Un tremblement parcourut son échine & son cœur tambourina contre sa poitrine. Il chercha d’un œil rapide d’où provenait ce cri. Il hésita un moment à se rendre sur le lieu ou à faire demi-tour. Il aurait pu le faire & d’ordinaire, il l’aurait fait, mais cette nuit semblait être une toute nouvelle soirée. Ji Hyeok avait le sentiment que sa vie dépendant de ce cri, qu’il était rattaché à ce cri. Il ne pouvait pas saisir l’explication de ce changement brusque de comportement, mais, il se sentait plus fort, comme si un flux d’adrénaline avait parcouru ses membres. Doucement, mais rapidement, il s’en alla vers le cri qu’il avait entendu quelques secondes plus tard. Il arriva dans une ruelle sombre où s’élevaient des voix d’hommes. Il tenta de discerner les diverses silhouettes mais dans la nuit, ce n’était pas une chose aisée. Respirant profondément & prenant son courage à deux mains, il s’avança d’un pas décidé vers ces personnes qui semblaient devenir de plus en plus nettes. Il analysa très vite la situation & comprit immédiatement ce qui avait entraîné un tel cri. Une jeune femme se tenait prise entre les deux hommes qui la tenaient fermement. Il pouvait très bien voir dans son regard qu’elle était apeurée & qu’elle n’osait prononcer un seul mot. Elle manquait sûrement de vitalité pour se défendre ou alors la peur la tétanisait. Il allait avouer que les hommes en face d’elle n’étaient pas des hommes manquant de force, au contraire, il était simple de constater qu’ils avaient une force physique plus intense que celle de Ji Hyeok. Il déglutit difficilement, mais il s’avança tout de même vers le petit groupe, attrapant au passage un morceau de fer qui pouvait peut-être le défendre. Arrivé à leur hauteur, il toussota, comme pour signaler sa position, ce qui n’était pas forcément une excellente initiative.

Ji Hyeok avait fait des années d’arts martiaux & il avait toujours été dans les meilleurs. Malheureusement, par manque de moyen, il avait dû arrêter ses cours. On lui avait appris à contrer certaines attaques & surtout à canaliser sa peur. Il se rappela en un instant, les conseils que son professeur lui donnait à chaque fois. Il fixa les hommes en face de lui & leur lança un regard perturbant qui reflétait sa colère & sa détermination à libérer la jeune fille. Le petit visage d’ange du coréen s’était transformé brutalement. Il se pinça la lèvre supérieure & leur fit un sourire ironique, sarcastique.

- Il me semble Messieurs que vous avez en votre possession une charmante jeune femme qui n’ait pas fortement à l’aise à vos côtés. Je vous demanderai donc de gentiment m’offrir cette femme, non pas pour abuser d’elle, mais plutôt pour la libérer de personnes malintentionnées car vu votre tempérament & l’heure tardive, je suppose que vous faites partie de ces fameuses personnes. Ne prenez pas cela pour un conseil, mais plus comme une obligation.

Ji Hyeok commençait tout en douceur & s’il fallait utiliser la force, il avait en tête une tactique qui ne pouvait que fonctionner, surtout que les malfrats dans ce genre-là n’étaient pas dotés d’une intelligence parfaite.
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